Gué de Selle |
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La base de loisirs du Gué de Selle se situe à la sortie de Mézangers (direction Mayenne), niché dans 30 hectares de sous-bois, en bordure d’un étang de 50 hectares.
Il est possible de faire le tour de l’étang en suivant un parcours botanique réalisé par la section d’éducation spécialisée du collège Paul Langevin d’Evron avec la collaboration de l’office du tourisme et le district des coëvrons.
Celui-ci fait découvrir aux promeneurs les différentes espèces d’arbres présentes tout autour de l’étang sur une distance de 3125 mètres.
Une vingtaine de tables de pique-nique sont réparties sur toute la superficie du site. Autant de poubelles y sont présentes pour faciliter l’entretien du Gué de Selle.
Un gardien rémunéré par le district est chargé de cet entretien.
Un acte du 12 juin 1498 nous confirme l’existence depuis cette date de cette magnifique nappe d’eau de 50 hectares. Son nom serait venu d’un gué que l’on pouvait traverser sans problème à cheval, puis un jour l’eau est montée au niveau de la selle des chevaux d’où est né le Gué de Selle.
Ce site s’est réalisé en plusieurs étapes :
1975-1976 : les élus du S.I.V.O.M. (Syndicat Intercommunal à Vocation Multiples) ont pris la décision d’acheter les terres mézangéennes, d’une superficie environnant les 86 hectares, pour y développer une zone touristique et de loisirs. Les anciens propriétaires étaient : M. De Chavagnac, M. De Roquefeuille, M. De Quatrebarbe, le groupement agricole foncier des étangs, le groupement forestier du Rocher. Cet achat a été fait dans l’idée de faire du Gué de Selle un site comparable à Sillé-plage de Sillé-le-Guillaume mais dans un but moins commercial.
1976 : l’étang fut curé, pour faciliter la navigation des voiliers, pour la somme de 1 125 000 Frs. Suite à ce curage des prestiges médiévales auraient été retrouvé ; malgré la mobilisation de quelques personnes, ces trouvailles n’ont donné aucunes suites et restent inconnues du public.
1978 : un parking de 1200 places est aménagé.
1979-1980 : le S.I.V.O.M. rénove une ancienne ferme (la ferme des Pêcheries), située sur la route de Mayenne, afin d’y installer un hôtel-restaurant de haute gamme. Tout d’abord le district loue ces bâtiments à un restaurateur qui malheureusement n’a pas fait face à la situation. Puis, en 1992, M Peschard et M. Paris achète ces propriétés devenues Le Relais du Gué de Selle *** (hôtel et restaurant).
Dans la même année la base de voile est construite. Tout d’abord dans un intérêt de loisirs afin de créer un club sportif. Puis ensuite dans un intérêt scolaire les écoles primaires des environs viennent pratiquer de la voile.
Toujours dans la même année un bar qui fait aussi restauration rapide est ouvert. Il est tenu par les propriétaires du restaurant mais les élus du district veulent le reprendre car les tarifs sont trop élevés.
1981 : deux courts de tennis sont aménagés.
1988 : mise en place un terrain de swing golf de 9 trous sur une étendue de 3.5 hectares. Ce loisir n’attire pas grand public; c’est pour cela que dès la fin de l’année 2000 des travaux seront entrepris pour la construction d’un terrain de football réservé au centre d’hébergement. Cette transformation coûtera environ un million de francs.
1990 : des stages multisports sont organisés. De nombreuses activités sportives sont proposées : voile, planche à voile, tennis, swing golf, football, escalade, VTT, tir à l’arc, randonnée équestre, course d’orientation, piscine (Jardin Aquatique), etc...
1992 : le district construit un centre d’hébergement sportif comprenant : 10 chambres de 2 à 4 personnes dont 5 équipées pour des personnes handicapées avec salle de bain et wc dans chaque chambre, une salle de réunion, un salon et une cafétéria.
1994 : un besoin survient, celui de la restauration. Les sportifs doivent aller déjeuner au foyer des jeunes travailleurs d’Evron donc le district décide de construire une salle de restauration. Les repas sont préparés par un organisme de la région.
Suite à une demande du club de VTT d’Evron, un chemin réservé aux vélos et chevaux est mis en place. Celui-ci longe l’allée principale du site pour déboucher sur la route d’Hambers (derrière l’étang).
Des jeux pour enfants sont également présents. Il y a quelques années les jeux étaient répartis sur plusieurs endroits du site tel que la plage mais pour des raisons de sécurité (détérioration et normes non conformes) et d’hygiène (excréments d’animaux), les jeux ont été installés sur un seul lieu. Ils sont loués et mis aux normes par l’entreprise de location. Ceci représente un budget de 50 000 Frs par an.
Depuis fin Mars 2001, l’étang est habillé d'une nouvelle digue (parallèle à la route de Mayenne) car elle risquait de glisser petit à petit et elle pouvait s’avérer dangereuse pour les promeneurs. Plusieurs idées avaient été proposées :
è Installer des rochers pour que l’eau aille se cogner dessus et n’abîme pas la digue. Cette idée a été refusée car les rochers sont des facteurs trop important de pollution c’est-à-dire que tout les objets non désirés (bouteilles, sacs plastique,…) resteraient entre les rochers.
è Cimenter la digue, idée également refusée pour un manque d’esthétique.
è L’idée retenue est celle de replacer les pierres une par une en glissant discrètement une fine couche de ciment entre chacune d’elles qui ne se verra pas; ainsi le côté esthétique et naturel est gardé.
Ces travaux d'une valeur d'environs 1 500 000 Frs ont été financés par le biais des impôts locaux et par des subventions du département et de la région (20 à 30% du budget).
Durant ces quelques mois de travaux, l'étang est resté totalement vide.